Huit films marocains aux 33e Journées cinématographiques de Carthage

Huit films marocains prendront part à la 33e édition des Journées cinématographiques de Carthage (JCC), prévue du 29 octobre au 5 novembre prochain à Tunis.

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Les Journées cinématographiques de Carthage se tiendront du 29 octobre au 5 novembre 2022. Crédit: Houssem Abida / Wikipedia

D’après le comité d’organisation, le film Fatema, la sultane inoubliable du Marocain Mohamed Abderrahman Tazi est programmé en ouverture de cette rencontre cinématographique, qui verra la participation de 599 films issus de 72 pays. Ce long-métrage, réalisé en hommage à la sociologue Fatima Mernissi, sera présenté en avant-première, hors compétition.

La compétition officielle destinée aux productions cinématographiques arabes et africaines récentes est la section phare du festival. Cette année, le Maroc sera représenté par les longs-métrages L’esclave de Abdelilah Jwahri et Children’s Game de Rim Mejdi.

La section des longs-métrages de fiction comprend aux côtés de L’esclave et Children’s Game, deux longs-métrages tunisiens : Sous les figues de Sehiri Erige et Fractus de Rahmouni Nader, en plus de Vuta N’Kuvute, de Shivji Amil (Tanzanie), Simin Zetwal de Constantin David (île Maurice), La vie d’après de Djaad Anis (Algérie), Xalé de Sene Absa Moussa (Sénégal), Derrière la porte de Manaa oudai (Irak), Le Panthéon de la joie d’Odoutan Jean (Bénin), Attarik d’Abdelhamid Abedelatif (Syrie), Le Sermon des prophètes de Boundaone Seydou (Burkina Faso) et Sharaf de Samir Nasr (Égypte).

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Dans la compétition des longs-métrages documentaires figurent le film marocain Laazib de Jaouad Babili, ainsi que deux films tunisiens, à savoir Gardien des mondes de Leila Chaibi et Denied access de Hayfel Ben Youssef, en plus de Contes de la maison mauve de Fahdel Abbas (Irak-Liban), Batata de Noura Kevorkian (Liban), Mami de La Moula Anhar Salem (Arabie Saoudite), Faritra de Rasoanaivo Tovoniaina (Madagascar), No simple Way Home d’Akuol De Mabior (Soudan), Garderie Nocturne de Sanou Moumouni (Burkina Faso), 20 ans après de Moussa Touré (Sénégal), We students de Fariala Rafiki (République centrafcaine) et Rewind & Play d’Alain Gomis (Sénégal).

La plupart des films sélectionnés dans cette compétition sont des productions de 2022, dont 6 longs-métrages (2 fictions et 4 documentaires), en plus de 8 courts (6 fictions et 2 documentaires).

Mohamed Abderrahman Tazi, président du jury

Le Tanit d’or est la plus haute distinction des JCC et sera décerné au meilleur film de la compétition officielle.

Un jury international présidé par Mohamed Abderrahman Tazi (Maroc) a été désigné pour les films de cette compétition. Le réalisateur marocain sera accompagné par Bushra Rozza (Égypte), Apolline Traoré (Burkina Faso), Celia Rico Clavellino (Espagne), Mai Masri (Palestine), Abdelatif Ben Ammar (Tunisie) et Salem Brahimi (Algérie).

Le film La vie me va bien d’Al Hadi Oulad Mohand participe à cette édition dans le cadre de la Semaine de la critique de Carthage, alors que Abdelinho de Hicham Ayouch sera projeté dans le cadre de la rubrique Séance spéciale, et Ziyade de Yassine El Moujahid dans le cadre de Carthage Ciné Promesse.

L’Atelier Takmil, qui est une section compétitive de Carthage Industry Days, présente une sélection de plusieurs projets de films africains et arabes, dont le long-métrage Un été à Boujad du réalisateur marocain Omar Mouldouira.

Le festival rendra hommage au cinéaste marocain Mohamed Abderrahman Tazi aux côtés de l’artiste Yamina Bachir Chouikh (Algérie), Naky Sy Savané (Côte d’Ivoire) et Daoud Abdel Sayed (Égypte), ainsi qu’aux Tunisiens Hichem Rostom (1947-2022), comédien et Kalthoum Bornaz (1945-2016), technicienne, réalisatrice et productrice, l’Algérienne Yamina Bachir-Chouikh (1954-2022), monteuse et réalisatrice.

Les femmes cinéastes seront au cœur de deux focus, Focus Espagne et Focus Palestine.