Dakhla : Clap d'ouverture pour le 10è Festival international du film

 La 10ème édition du Festival international du film de Dakhla s'est ouverte, vendredi soir, en présence d’une pléiade d’artistes, de cinéastes et de personnalités du monde de l’art, de la culture et des médias.

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Coup d'envoi de la 10e édition du festival international du film de Dakhla, le 17 juin 2022. Crédit: MAP

Le rideau s’est ouvert ce vendredi 17 juin sur la 10è édition du Festival international du film de Dakhla. La cérémonie d’ouverture a été marquée par un hommage rendu aux artistes et cinéastes marocains et africains.

Le festival a rendu hommage à l’actrice Mouna Fettou et au réalisateur marocain Jerôme-Cohen Olivar. Ce dernier est l’auteur de deux grands long-métrages « Kandisha », qui a constitué l’une des dernières apparition de l’icône du cinéma mondial David Carradine et « L’orchestres de minuit » avec Gad Elmaleh et Hassan El Fad.

Un hommage a été également rendu à la réalisatrice et productrice rwandaise Jacqueline Murekeyisoni, qui est la directrice du Festival international du cinéma des femmes et la directrice de la commission exécutive de l’association « Cinéma des Femmes » au Rwanda qui œuvre pour la formation d’une élite de cinéastes-femmes rwandaises.

Pour le président du festival, Zine El Abidine Charafeddine, « la dimension africaine de ce festival est dictée par la géographie, la culture et les liens sociaux, reliant Dakhla à son ancrage africain ».

Pour sa part, l’actrice Mouna Fettou s’est dite fière de cette initiative et de sa présence à Dakhla, en se félicitant de la sincérité et la spontanéité du public de Dakhla et par l’accueil chaleureux reçu dans la ville, ce qui lui donne encore plus d’énergie pour poursuivre dans sa carrière artistique.

Le scénariste et réalisateur Jérôme Cohen-Olivar a exprimé, quant à lui, sa fierté d’être parmi les personnes honorées, qualifiant cet hommage d’« un nouveau départ pour sa carrière professionnelle » et ne pourra que l’inciter à persévérer davantage dans ce domaine.

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Hommage au 7ème art africain

Cette grand-messe cinématographique célèbre le cinéma africain à travers la présence de cinéastes issus de treize pays africain, à savoir le Sénégal, Côte d’Ivoire, Nigeria, Ghana, Egypte, Cameroun, Burkina Fasso, Tunisie, Rwanda, Tchad et le Benin en plus du Maroc.

Sept longs métrages sont en lice pour les prix du festival, à savoir le Prix spécial du jury, le Prix de la réalisation et le Grand Prix. Il s’agit du film « La nuit des rois » du réalisateur Philippe Lacote de la Côte d’Ivoire, le film nigérian « Juju stories », cosigné par trois réalisateurs, Abba Tadurikini Makama, Fiery Obasi et Michael Omonua.

Egalement en lice, le film « Amansa Tiafi » du réalisateur ghanéen, Kofi Ofosu-Yeboah, « Bendskins » de la réalisatrice camerounaise, Narcisse Wandji, « Annatto » de la réalisatrice et scénariste marocaine Fatima Ali Boubekdi, « Breakable » du réalisateur égyptien, Ahmed Rashwan et le film « la Traversée » de la réalisatrice burkinabè, Irène Tassembédo.

Présidé par le producteur, acteur et cinéaste sénégalais, Moussa Touré, le jury de ce rendez-vous cinématographique est composé de professionnels du 7éme art tels que l’actrice marocaine, Farah El Fassi, le réalisateur congolais, Fila David Pierre et le réalisateur Tunisien, Sami Talili.

En outre, le public aura rendez-vous également avec la réalisatrice Asmaâ Elmoudir pour l’avant-première de son film documentaire « Massira ». Dans la section des projections grand public, les habitants de Dakhla pourront suivre le film marocain « 30 millions » du réalisateur Rabie Sajid.

(avec MAP)