En effet, selon une déclaration de la présidence algérienne rapportée par l’agence de presse du pays, « les autorités espagnoles se sont engagées dans une campagne tendant à justifier la position qu’elles ont adoptée »  sur le Sahara « en violation de leurs obligations juridique, morale et politique de puissance administrante du territoire qui pèsent sur le Royaume d’Espagne jusqu’à ce que la décolonisation » du Sahara « soit déclarée accomplie par les Nations Unies ».

« Ces mêmes autorités qui assument la responsabilité d’un revirement injustifiable de leur position depuis les annonces du 18 mars 2022 par lesquelles le gouvernement espagnol actuel a apporté son plein soutien » au plan marocain d’autonomie proposé comme une solution en 2007, indique la même source.

« Cette attitude du gouvernement espagnol s’inscrit en violation de la légalité internationale que lui impose son statut de puissance administrante et aux efforts des Nations Unies et du nouvel envoyé personnel du secrétaire général et contribuent directement à la dégradation de la situation au Sahara », poursuit la présidence algérienne dans ladite déclaration.

« En conséquence, l’Algérie a décidé de procéder à la suspension immédiate du Traité d’amitié, de bon voisinage et de coopération qu’elle a conclu le 8 octobre 2002 avec le Royaume d’Espagne et qui encadrait jusqu’ici le développement des relations entre les deux pays », conclut la même source.