De nombreux sites et réseaux sociaux, y compris YouTube, ont expliqué avoir bloqué, après l’offensive russe en Ukraine, des médias et pages officielles russes, car elles tombaient sous le coup de sanctions ou pratiquaient la désinformation. Des actes de censure “russophobes”, selon Moscou.
Maria Zakharova a expliqué avoir signifié au géant américain des vidéos en ligne que si ses conférences de presse hebdomadaires, diffusées en direct, étaient bloquées, alors “un journaliste ou un média américain rentrera à la maison”, selon l’agence TASS.
“Encore un blocage de briefing, et on donnera un nom concret, un média concret”, a-t-elle menacé, avant d’ajouter que cela pourrait concerner aussi des médias d’autres pays, car YouTube est dirigé par “une dame avec un passeport polonais”, une référence à Susan Wojcicki, la patronne de la plateforme.
“Vu la position de la Pologne (vis-à-vis de la Russie), on ne va peut-être pas limiter (les représailles) aux Américains”, a dit Zakharova.
Pour rappel, les briefings russes ne sont pas systématiquement bloqués par YouTube, qui en a cependant arrêté certains.