La faille dans le système a été exploitée par des hackers peu scrupuleux, et les documents privés mis en ligne contiennent des données personnelles de plusieurs centaines de milliers d’adhérents, de quoi attiser la panique et le désarroi des institutions, des sociétés privées et du public.
Jusque-là, et loin de rassurer l’opinion publique, la communication parcimonieuse des institutions touchées par cette cyberattaque alimente l’incertitude. En effet, plus de 24 heures se sont écoulées avant la première sortie médiatique de la CNSS qui, par voie de communiqué, a confirmé cette intrusion malveillante : “Les premières vérifications réalisées par les services de la CNSS concernant certains documents fuités, attribués à une attaque cybernétique et partagés sur des plateformes de réseaux sociaux, ont permis de relever leur caractère souvent faux, inexact ou tronqué.”