Un grand empereur
Sortie. C’est incontestablement l’un des films les plus attendus de l’année : le Napoléon de Ridley Scott. Dans ce film historique, le réalisateur d’Alien, Blade Runner et Gladiator collabore une nouvelle fois avec l’acteur Joaquin Phoenix, qui campe le rôle-titre, pour raconter l’histoire d’un génie militaire, sur fond d’une puissante histoire d’amour entre l’empereur et sa première femme, Joséphine de Beauharnais (Vanessa Kirby).
Certes, quelques spécialistes ayant vu Napoléon en avant-première lui reprochent déjà quelques inexactitudes historiques, mais le réalisateur botte en touche, assurant qu’avec ce film, il a souhaité renouer avec les grandes épopées historiques. Certaines scènes de bataille ont par ailleurs été tournées au Maroc. À noter que le film étant produit par Apple TV, une version longue sera diffusée sur la plateforme de streaming après son passage au cinéma.
Dans les salles nationales à partir du 22 novembre.
Par voie postale
Exposition. À Rabat, la galerie Abla Ababou accueille les œuvres de Mohammed El Mourid. Intitulée “Résonance de la mémoire”, l’exposition puise son inspiration dans l’histoire marocaine du 20e siècle à travers des timbres datant des protectorats français et espagnol, qui racontent le Maroc à leur manière. Photographiés par l’artiste puis imprimés sur des peaux de chèvre, ils racontent un siècle marqué par les présences française et espagnole.
On y retrouve des scènes du quotidien, ainsi que des portraits de monarques alaouites ou de femmes juives en habit traditionnel. À travers ses techniques photographiques, c’est aussi son propre corps que l’artiste met en scène. Les archives sont mises à l’honneur dans le travail de Mohammed El Mourid, faisant dialoguer le jeu de la mémoire et de l’oubli.
Du 22 novembre au 11 janvier 2024 à la Galerie Ababou, Rabat.
Scène politique
Cinéma. Les critiques sont mitigées autour du dernier film d’Albert Dupontel, Second tour. Certains y voient une satire politique drôle et émouvante, d’autres un scénario surchargé et invraisemblable. Le réalisateur se place à la fois derrière et devant la caméra afin de camper le rôle de Pierre-Henri Mercier, candidat au second tour de l’élection présidentielle française.
Tandis que la presse nationale s’ennuie pendant cette élection jugée trop plate, la journaliste Nathalie Pove (Cécile de France) se lance dans une enquête tumultueuse pour découvrir les véritables origines et motifs du candidat.
Les 28 et 29 novembre à la Cinémathèque de Tanger.
Week-end mélomane
Concert. En partenariat avec la Fondation Ténor pour la culture, l’Orchestre philharmonique du Maroc présente ses sessions “Week-end” : deux concerts à Rabat et Casablanca menés par Farid Bensaïd au violon et le pianiste libanais Serge Moukarzel. Au programme, de grands classiques issus des répertoires de Beethoven, Mozart ou encore Schubert et Schumann.
Les 24 et 25 novembre à Rabat et Casablanca.
Music hall folklorique
Théâtre. La troupe Artilili, portée par l’association culturelle du même nom, présente sa pièce de théâtre Fichta avec à l’affiche les comédiens Farid Regragui, Meriem Zaïmi, Saadia Ladib et Kamal Kadimi. Fruit d’une résidence artistique, Fichta endosse les codes du music hall, mêlant chants et chorégraphies. Assumant pleinement son côté folklorique, la pièce, signée Amine Nasseur, est un hommage à la diversité du patrimoine marocain.
Le 30 novembre au Théâtre Mohammed V à Rabat.
