En dévoilant son programme gouvernemental, fin 2021, Aziz Akhannouch s’était engagé à porter le taux d’activité des femmes à plus de 30% à l’horizon 2026, soit une hausse de 10 points en l’espace d’un quinquennat. Quelques mois plus tard, en mai 2022, il est même allé jusqu’à déclarer, à la Chambre des conseillers, que “compte tenu des fondements de notre économie nationale, le pourcentage de l’activité économique des femmes devrait atteindre 36%”. Un objectif (trop) ambitieux ? “L’objectif est certes ambitieux, mais il devient réalisable si la bonne approche est mise en œuvre. Nous souhaitons activer des leviers de rupture pour favoriser le travail des femmes. Parmi ces leviers, le travail partiel, qui n’est ni encadré ni encouragé aujourd’hui, le travail à distance pour une certaine catégorie de femmes, ainsi que l’investissement en infrastructures pour accompagner le travail des femmes”, répondait le ministre de l’Emploi, Younes Sekkouri, dans les colonnes…