Zakaria Boualem est congelé, il n’y a pas d’autres façons de le décrire. Au moment où il écrit ces lignes, il porte à peu près tout ce qu’il possède, c’est la technique de l’oignon. Visuellement, c’est un échec cuisant, mais, depuis le début de cette vague de froid, il a renoncé à cette partie de sa dignité. A chaque fois qu’il lève la tête de son clavier, il s’attend à trouver des pingouins qui s’ébattent joyeusement autour de lui, voilà où il en est. Et quand il rentre chez lui,…