Pourquoi le Boualem a-t-il aussi froid ?

Par Réda Allali

Zakaria Boualem est congelé, il n’y a pas d’autres façons de le décrire. Au moment où il écrit ces lignes, il porte à peu près tout ce qu’il possède, c’est la technique de l’oignon. Visuellement, c’est un échec cuisant, mais, depuis le début de cette vague de froid, il a renoncé à cette partie de sa dignité. A chaque fois qu’il lève la tête de son clavier, il s’attend à trouver des pingouins qui s’ébattent joyeusement autour de lui, voilà où il en est. Et quand il rentre chez lui, il se terre sous une pile de mantas en attendant des jours meilleurs. Seul son nez et son doigt demeurent non couverts, le premier pour respirer et le second pour la télécommande, et ils sont glacés tous les deux. Il déteste du fond du cœur devoir se couvrir ainsi dans son propre logis, il a l’impression d’être malade, agonisant…

Le Boualem se demande comment on en est arrivés là, tous surpris à peu près tous les ans par le froid comme s’il était exceptionnel

Réda Allali
Rien ne le déprime autant…

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