Sacrilège !
Cinéma. En 2009, l’acteur et humoriste Gad Elmaleh passait pour la première fois derrière la caméra en réalisant Coco, une comédie qui, malgré les critiques mitigées, a comptabilisé un total de 3 millions d’entrées au box-office. Treize ans plus tard, Gad Elmaleh renouvelle l’expérience avec Reste un peu. Première surprise : ses parents et sa sœur, David, Régine et Judith Elmaleh, partagent l’affiche du film à ses côtés. La seconde surprise ? Sur une bande-son signée par le célèbre trompettiste Ibrahim Maalouf, Gad Elmaleh met en scène son propre parcours spirituel : après trois ans passés aux États-Unis, il rentre en France et ne sait pas comment annoncer à ses parents sa conversion au catholicisme… Le moins que l’on puisse dire, c’est que la nouvelle est difficilement accueillie par sa famille, d’origine juive séfarade. Dans cette comédie dramatique où chacun joue son propre rôle, l’humoriste se livre face caméra sur son rapport aux religions.
À partir du 16 novembre dans tous les Mégarama.
Ciné à gogo à Rabat
Festival. À Rabat, le Cinéma Renaissance enchaîne les célébrations cinématographiques, pour le plus grand plaisir des cinéphiles. Après le festival du film coréen, il accueille à présent la 27e édition du Festival international du film d’auteur de Rabat. Au programme, projections de longs et courts métrages — dont les titres n’ont pas encore été dévoilés — , ainsi qu’un hommage rendu au réalisateur Nabil Ayouch et à l’actrice Nora Skalli. Cette édition mettra également à l’honneur les réalisateurs et acteurs Fakhria Khamis (Koweït), Jean-Pierre Améris (France), Gaston Gabouré (Burkina Faso) et Sulaf Fawakherji (Syrie). La soirée de clôture du festival, le 24 novembre, sera suivie dès le lendemain par l’ouverture de la Semaine du film pour les droits des femmes, cette fois-ci organisée par ONU Femmes.
Du 17 au 24 novembre, puis du 25 au 30 novembre, au Cinéma Renaissance, à Rabat.
Panser l’Afrique
Théâtre. Le comédien et conteur burkinabé Étienne Minoungou adapte sur les planches la pièce de théâtre de l’écrivain et penseur sénégalais Felwine Sarr, Traces, discours aux nations africaines. Construit comme la traversée d’un vaste continent, le texte ne s’éloigne pas des grands thèmes de prédilection de l’écrivain sénégalais : la décolonisation, la reconstruction, la possibilité de l’utopie. Étienne Minoungou incarne alors un Africain — dont la nationalité n’est pas précisée, car il est question d’une terre natale unique, l’Afrique — qui revient d’un long voyage à travers le monde, pour déclamer un long discours adressé à la jeunesse, appelant à la formation d’une nouvelle génération africaine.
Le 25 novembre, au Théâtre 121, à Casablanca.
Changer de registre
Concert. Après avoir soufflé ses 15 bougies en octobre dernier sur des airs de Johann Strauss et Ottorino Respighi, l’Orchestre symphonique royal nous propose deux concerts de jazz, sous la direction artistique du chef d’orchestre Oleg Reshetkin. L’orchestre interprétera les partitions d’illustres jazzmen tels que Benny Goodman, Chick Corea, Duke Ellington ou encore Cole Porter.
Les 25 et 27 novembre au Théâtre Mohammed VI à Casablanca et au Théâtre Mohammed V à Rabat.
Un autre Moïse
Littérature. Moïse de Casa, le dernier roman de Driss Jaydane paru aux éditions Les Avrils, sera à l’honneur à la librairie Les Insolites de Tanger. L’occasion de rencontrer son auteur et de plonger dans l’univers du petit Moïse, un petit garçon à la recherche de son père, dont la quête se transforme en une folle aventure à travers Casablanca.
Le 19 novembre à la Librairie Les Insolites, Tanger.