Le palais du gouvernement, où le président Umaro Sissoco Embalo et le Premier ministre Nuno Gomes Nabiam étaient présumés se trouver pour un conseil des ministres extraordinaire ce mardi 1er février, était encerclé par des hommes lourdement armés, ont constaté sur place des correspondants de l’AFP. Aucune information n’était disponible dans un premier temps sur la cause exacte des tirs.
Les militaires autour du palais du gouvernement, à la périphérie de la ville non loin de l’aéroport, tenaient les gens à distance. Un correspondant de l’AFP a rapporté qu’un homme l’avait sommé de s’éloigner en le braquant avec son arme.
Les alentours étaient en proie à des mouvements d’habitants fuyant les lieux. Les marchés se sont vidés et les banques ont fermé leurs portes.
De nombreux véhicules militaires chargés de soldats sillonnaient les rues.