Les étudiants marocains sont très bien formés en mathématiques et en physique, leur niveau est incroyable”. Cette appréciation de Gaëlle Le Goff, directrice des relations internationales de l’Ecole polytechnique, citée cette semaine par Le Figaro étudiant, s’est répandue comme une traînée de poudre sur nos réseaux sociaux. La phrase a de quoi ravir. D’habitude, ce type de superlatifs est associé à de jeunes Indiens ou Chinois, connus pour maîtriser les sciences dures. Que ces qualificatifs soient accolés à des Marocains, cela ravive un nationalisme intellectuel que l’on croyait mort et…