Du nouveau dans l’affaire de harcèlement sexuel qui a secoué l’université de Settat. Mercredi 1er décembre, les cinq professeurs impliqués dans l’affaire dite “sexe contre de bonnes notes” ont été déférés devant le procureur général près la Cour d’appel de Settat.
Ce dernier a décidé de poursuivre un professeur d’économie en état d’arrestation, tandis que les autres — le président de la filière de droit public, le coordinateur du master de finances publiques à la Faculté des sciences juridiques et politiques de Settat, le président de la filière économie, ainsi qu’un professeur d’histoire de la pensée politique — seront poursuivis en état de liberté provisoire.
Cette décision intervient quelques heures après la démission du doyen de la faculté des sciences juridiques et politiques de l’université Hassan Ier.
Selon les sources de TelQuel Arabi, il a anticipé son éviction en présentant sa démission, après une rencontre avec des responsables du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation.