Quand Salaheddine Mezouar a été porté à la présidence de la CGEM en juin 2018, certains patrons d’entreprise ont tout de suite crié au loup. Un ex-président du RNI aux commandes de l’organisation patronale la plus représentative, difficile de ne pas y voir une velléité d’entrisme dans l’appareil exécutif de la CGEM. Et si Mezouar a fini par démissionner – au bout d’un an de mandat – la RNIsation du patronat semble toujours d’actualité. L’élection des 8 parlementaires du groupe CGEM offre un aperçu de l’incursion du parti de la colombe dans la superstructure du patronat. C’est la deuxième fois, après 2015, que la CGEM est partie prenante de la campagne pour l’élection des conseillers siégeant à la chambre haute du parlement. Débutée ce mardi 28 septembre sur fond d’ambitions et d’appétits politiques, la campagne s’achèvera…