Le secrétaire d’État américain Antony Blinken a tenu, lundi 29 mars, une réunion virtuelle avec le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, pour discuter des priorités américaines à l’ONU, rapporte le département d’État américain dans un communiqué.
En plus de l’Afghanistan, de la Syrie, de l’Éthiopie et de la Libye, la question du Sahara était au menu de cette rencontre virtuelle lors de laquelle le chef de la diplomatie américaine “a souligné le soutien des États-Unis aux négociations politiques et a exhorté le secrétaire général à accélérer la nomination d’un envoyé personnel” pour le Sahara.
Poste à pourvoir
Cela fait en effet près de deux ans que le poste est vacant, depuis la démission de l’Allemand Horst Köhler pour des raisons de santé. Nommé envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU en août 2017, il avait quitté ses fonctions en mai 2019.
Sous son mandat, deux tables rondes organisées à Genève avaient permis de réunir le Maroc, le Front Polisario, l’Algérie et la Mauritanie.
“Ce n’est pas le travail le plus facile sur la liste des Nations Unies”
Le 4 mars dernier, lors de son briefing quotidien, le porte-parole du SG de l’ONU Stéphane Dujarric a reconnu que la nomination de l’envoyé personnel pour le Sahara n’était “pas le travail le plus facile sur la liste des Nations Unies”.
“C’est un travail critique. Le secrétaire général s’est efforcé de pourvoir le poste, mais comme dans beaucoup de ces nominations, tous les leviers ne sont pas entre ses mains, mais il fait sa part”, avait-il indiqué.
Antonio Guterres semble aussi avoir donné priorité à la mission de l’ONU en Libye, l’émissaire onusien Ghassan Salamé ayant démissionné en mars 2020. Un successeur a été trouvé en janvier 2021 en la personne de Ján Kubiš.