Quand on monte dans un taxi à Casablanca, on sait peut-être à peu près où on va, estime Nihed El Baroudi, mais on ne sait jamais vraiment comment on y arrivera. Moins à cause des péripéties de la mégapole ultrapolluée qui suffoque dans les embouteillages qu’en fonction du cocktail humain qu’on aura croisé dans les petits véhicules rouges.