Il pleut. À mesure que les trombes d’eau s’abattent sur Tanger, l’eau s’introduit. Tout d’abord une quantité infime. Ces pluies torrentielles, les dizaines d’employés d’AM Fashion, depuis ce sous-sol de villa transformé en usine de textile, ne les entendent pas. Le bruit des machines couvre le son des averses. Nous ne sommes pas dans un sweatshop (atelier de misère) mais presque. “En 60 secondes chrono, 29 de nos compatriotes sont privés d’avenir, d’espoir, de rêves. Et ce n’est que lorsqu’ils…