Ce mercredi 3 février, une enquête a été ouverte pour découvrir les raisons et circonstances d’un cas de fraude dans l’accès au vaccin contre le Covid-19, dans la préfecture Al Fida-Mers Sultan, inbique le ministère de l’Intérieur dans un communiqué.
Hors des listes de personnes prioritaires de la campagne nationale de vaccination, la personne en question a pu bénéficier de la première dose de vaccin. Et ce n’est pas le premier cas de fraude depuis le début de la campagne de vaccination.
Multiplication des fraudes
Le 30 janvier dernier à Taza, huit personnes non prioritaires ont reçu une première dose du vaccin contre le Covid-19 au centre de vaccination Anoual, alors qu’elles ne remplissaient pas les conditions spécifiant les catégories ciblées par la première phase de l’opération nationale de vaccination.
Suite à cet incident, un adjoint du caïd en charge de la deuxième annexe administrative à Taza et un auxiliaire d’autorité ont été suspendus de leurs fonctions, de même qu’il a été décidé de mettre fin à la mission des personnes chargées de l’enregistrement et du contrôle des catégories cibles au centre Anoual, signale le ministère de l’Intérieur dans un communiqué repris par la MAP.
Le week-end dernier à Marrakech, un membre de la Chambre d’industrie, de commerce et des services de Marrakech a également bénéficié du vaccin sans faire partie des catégories prioritaires. Alors qu’une enquête a été ouverte, les premières informations révèlent que l’épouse de l’intéressé, une pharmacienne exerçant à Marrakech, l’avait inscrit sur la liste des professionnels du secteur de la pharmacie, détaille un communiqué de la wilaya de la région de Marrakech-Safi.