Jadis, à chaque nouvelle année, Zakaria Boualem présentait des vœux ambitieux à ses braves lecteurs. Il leur souhaitait une démocratie glorieuse, une coupe d’Afrique ou deux, un compte en banque capable d’absorber sans trembler les assauts terrifiants de l’école privée, un passeport qui ne soit pas verdâtre, ce genre de choses. Les temps ont changé, les amis, et il a grandement revu ses ambitions à la baisse. Outre qu’il est établi que ses incantations n’ont pas le moindre impact sur la réalité, il est tellement épuisé qu’il se contenterait bien…