Il paraît que c’est en exprimant ses angoisses qu’on les conjure. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle Zakaria Boualem vient, chaque semaine, vous remplir une pleine page de jérémiades, comme s’il allait influer sur le cours du monde. Cette année, tbarek Allah, nous a proposé des angoisses en quantité abondante et de bonne qualité, un véritable festival, les amis. Nous baignons depuis presque neuf mois dans une ambiance gluante et mortifère qui mettrait le moral à zéro au plus joyeux des bipèdes.