Depuis des années, Zakaria Boualem commente avec abnégation l’actualité. Il serait bien entendu exagéré de parler d’effort, de sacrifice ou de ce genre de notions. L’abnégation dont il est question réside dans les risques émotionnels provoqués par l’exposition en première ligne à la charge brutale de délire que notre paisible contrée propose. Trouver un sujet n’est jamais un problème, hamdoullah. Le Guercifi a ainsi commenté des changements de doustour et d’horaire intempestifs, des manifestations contre des fabricants de meubles suédois soupçonnés de séparatisme, des débats hystériques autour de bisous anonymes ou de…