Tandis que les Marocains sont absorbés par un état d’urgence sanitaire dont on peine à voir le bout, se joue dans les coulisses une redistribution des cartes économiques de haute voltige. Cette manœuvre discrète trouve son origine dans le peu de soutien de l’État aux PME et aux entreprises de taille intermédiaire (ETI). Hormis l’argent issu du fonds Covid-19 et le crédit bancaire, ces entreprises n’ont, à ce jour, bénéficié ni de subventions ni de recapitalisations. Livrées à elles-mêmes, elles usent de bouts de chandelles pour tenir jusqu’à un horizon…