L’homme est condamné à être libre. À faire des choix. Cette maxime existentialiste, née de la pensée de Jean-Paul Sartre, s’applique à ceux qui tentent de gérer une pandémie tout sauf rationnelle. Une pandémie qui impose des arbitrages incessants, basés le plus souvent sur des hypothèses instables. Faut-il faire durer le confinement au risque de mettre à genoux une économie structurellement fragile ? La santé ou les emplois ? La vie ou les salaires ? Le virus, dans sa course folle, abîme les ressorts de l’esprit rationnel. Tantôt, comme à Taïwan où au…