Le Parti de la justice et du développement (PJD) est l’un des premiers partis politiques à réagir au “deal du siècle”, proposé par le président américain Donald Trump. Le premier adjoint au secrétaire général, Slimane El Amrani, a “réaffirmé la position du PJD, soutenant la cause palestinienne et refusant tous les plans qui visent à déformer le statut légal et historique de la ville d’Al Qods”.
Refus catégorique
El Amrani, qui s’est exprimé dans un statut sur sa page Facebook repris par le site officiel du parti, a estimé que “le deal du siècle est en opposition avec la légalité internationale. C’est une violation des droits du peuple palestinien”. Pour le parti de la lampe, “les tentatives de légalisation des politiques d’implantation, ou autres initiatives dans ce sens, sont refusées au niveau institutionnel et populaire, que ce soit au niveau national ou international”.
Au moment où le ministère des Affaires étrangères ne s’est pas encore exprimé officiellement, la direction du PJD a manifesté sa “mobilisation pour s’impliquer dans les différentes initiatives pour réaffirmer la position constante du Maroc vis-à-vis de la cause palestinienne, et pour exprimer son refus catégorique du ‘deal du siècle’ et des initiatives américaines pour dénaturer la situation dans la ville d’Al Qods”.
Mobilisation de la Ligue arabe
Du côté palestinien, le président Mahmoud Abbas a appelé à la tenue, samedi 1er février, d’une réunion extraordinaire du Conseil de la Ligue arabe au niveau des ministres des Affaires étrangères. L’objectif est d’examiner les implications du plan proposé par Donald Trump. Abbas présentera sa vision lors de cette réunion.