Les voilà tous réunis, les chefs de parti de la majorité gouvernementale. Début mars, après quatre mois de fâcheries et d’attaques, ils décident de se parler. Ou plutôt d’éviter de se disputer. Pour la forme. Car sur le fond, les dossiers urgents n’avancent pas, faute de cohésion. La loi-cadre sur l’enseignement, sur laquelle de minces espoirs reposent, est bloquée par le parti du Chef du gouvernement. Autour de la table, l’un des membres de la majorité rappelle à Saâd-Eddine El Othmani que les formulations adoptées pour cette loi ont été…