L’ancien numéro un du MUR, Ahmed Raissouni, vient de succéder le mercredi 7 novembre au cheikh égyptien, Youssef Qaradaoui, à la tête de l’Union mondiale des oulémas musulmans. Élu avec près de 94% des suffrages lors de la 5e Conférence générale de l’UMOM organisée en Turquie, le fils de Larache gravit les échelons de l’organisme dont il était hier encore le vice-président.
Créée en 2004 et basée au Qatar, l’Union mondiale des oulémas musulmans figure depuis le 20 novembre 2017 dans la liste noire des entités terroristes – tout comme le Conseil international islamique, basé lui en Suisse – établie par les quatre pays (Arabie saoudite, Bahreïn, Émirats arabes unis et Égypte) à est l’origine du blocus imposé au Qatar il y a plus d’un an. .
Des oulémas issus de 57 pays musulmans de plusieurs continents (Afrique, Europe, Amérique du Nord) forment l’Union mondiale des musulmans désormais présidée par Ahmed Raissouni qui prône la liberté du culte et estime, dans un récent entretien accordé à TelQuel Arabi, que « le Maroc devrait autoriser les évangélistes ».
Dans l’une de se des dernières déclarations, Raissouni – alors vice-président de l’Union mondiale des oulémas musulmans -, avait salué au nom de l’organisation l’attitude de la Turquie dans l’affaire Khashoggi. Il félicitait le « discernement », le « professionnalisme » ainsi que « l’honnêteté » « dont la Turquie et ses services de sécurité ont fait preuve », peut-on lire sur le site de l’Etablissement de radio et de télévision de Turquie (TRT).