Majid Bekkas, est un ambassadeur de l’African Gnaoua Blues, une nouvelle expression musicale issue de la musique spirituelle de transe gnaouie. Un véritable métissage de jazz et de blues d’inspiration africaine. Musicien, programmateur du festival Jazz au Chellah, créateur de pont entre les cultures musicales marocaines et le jazz, ou encore compositeur… Majid Bekkas a enchanté son public les 21 et 22 septembre à l’auditorium du Palais des institutions italiennes. Pour sa deuxième participation au festival Tanjazz, il a présenté son trio de jazz « Made in morocco ». Quelques heures avant son concert éclectique, l’artiste partage avec nous ses préférences musicales.
TelQuel : Quel est le morceau que vous écoutez (presque) tous les jours ?
Majid Bekkas : Difficile de répondre à cette question. Mais je peux vous dire que depuis le 1er septembre, j’écoute en boucle l’album « Blues Moses » du regretté Randy Wiston. J’ai retrouvé récemment chez moi ses disques dédicacés. C’est triste de perdre quelqu’un de cette valeur, d’autant qu’il était amoureux du Maroc et de gnaoua.
Le titre que vous écoutez quand vous avez envie de tout casser ?
C’est sans doute des morceaux d’afro-blues. Bizarrement, Dimples de John Lee Hooker parvient à me calmer.
Celui que vous écoutez quand vous avez envie de flâner ?
Ça m’est arrivé ce matin, je marchais dans l’ancienne médina et j’ai mis Iniagige de Salif Keita.
Le titre qui a changé votre manière de voir la musique ?
C’est plutôt un style, puisque plusieurs morceaux m’ont influencé. Je dirais du groove-modal.
Le morceau marocain que vous appréciez le plus ?
Vous allez me créer des problèmes avec cette question (rires). Difficile de choisir, parce que les artistes marocains ont fait de très belles choses. J’écoute souvent du Gnaoua. J’opterais alors pour tous les morceaux de Mahmoud Guinea, paix sur son âme.
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