Zakaria Boualem est à la limite de la rupture émotionnelle. Il est à la fois fier, révolté, déçu, glorieux et défait, et il n’a pas fermé l’œil depuis la fin de ce monumental Maroc-Espagne. Il clique frénétiquement sur son téléphone, revoit la frappe d’Amrabat sur la barre, le corner tiré du mauvais côté, il s’énerve, il retourne dans son lit quelques minutes avant de revenir insulter la FIFA sur un média quelconque. Puis il reprend sa boucle infinie. Tout ce qui va suivre, donc, est le résultat de ce puissant…