Le monde des médias et de la culture est en deuil. Le journaliste et écrivain Amale Samie est décédé le 27 janvier à Casablanca à l’âge de 64 ans. Il a été hospitalisé quelques jours plus tôt suite à la dégradation de son état de santé nous apprend le site du magazine Maroc Hebdo. Le défunt tenait dans le canard une chronique « Faut-il vous l’envelopper ? » depuis les années 90.
L’émotion est vive du côté du festival des musiques urbaines L’boulevard. « Ma grande famille de L’Boulevard est dévastée par le décès d’Amale Samie. Journaliste, romancier, mélomane, anarchiste, amazigh, rockeur, militant, montagnard… », peut-on lire sur la page Facebook du festival. « Plus qu’un compagnon, celui que nous appelions tous Tonton a été un mentor durant 20 ans, le premier à avoir mis des mots sur une petite scène qui commençait à éclore, à la décrire, à l’écrire et à la défendre » ajoute l’équipe de L’Boulevard. « Aujourd’hui, c’est un auteur qui nous quitte, un militant de la liberté et de la culture sous toutes ses formes… » écrit pour sa part Les éditions du Fennec, éditeur de deux bouquins du défunt, sur Facebook.
Avec une plume distinguée, cet homme de lettres et de convictions a réussi à faire état de son propre univers. Il a reçu le prix Grand Atlas pour son roman « Cèdres et baleines de l’Atlas » en 1991. Depuis une dizaine d’années, il s’est retranché dans son village natal dans la région de Ksiba, « où il a présidé jusqu’à sa mort l’ASIDD (Association pour l’intégration et le développement durable). Une ONG fédérant les agriculteurs de la région… » écrit Maroc Hebdo.
Vous devez être enregistré pour commenter. Si vous avez un compte, identifiez-vous
Si vous n'avez pas de compte, cliquez ici pour le créer