Lors de la session extraordinaire du 15 septembre 2017, le Conseil de la ville de Casablanca a officiellement résilié le contrat de collecte de déchets le liant au groupe Suez. Cette décision avait été ordonnée par « la nécessité de mettre fin à la dégradation de la propreté » dans la capitale économique, d’après Mohamed Haddadi, l’adjoint au maire. Selon la même source, « plus de 200 infractions sont relevées quotidiennement à cause du non-respect du cahier des charges« .
Par ailleurs, selon un communiqué de la ville de Casablanca du 13 octobre 2017, une série de réunions de négociation se sont tenues entre les deux parties, en présence des responsables de la Société de développement local Casa Prestations. Il en a résulté un accord de résiliation par consentement mutuel.
Le même communiqué précise que dans un souci de continuité de service au niveau des quatre préfectures concernées (Casablanca-Anfa, Al Fida-Mers Sultan, Ben Msik et Moulay Rachid), l’ensemble des parties prenantes devront s’assurer de la disponibilité de tous les moyens humains, matériels et logistiques affectés à la propreté, et préserver les droits des salariés de la société Sita Blanca pendant toute la durée transitoire.
Au cours de cette période, la collecte des déchets a été provisoirement confiée à Casa Prestations, société semi-publique mandatée par le Conseil pour accompagner ce dernier dans l’élaboration du nouveau cahier des charges.
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