A l’issue de ses travaux tenus ce samedi 15 juillet, le Conseil national du PJD a fixé la date du Congrès national de la formation aux 9 et 10 décembre prochains. Après de longues heures en conclave, les cadres du PJD se sont également mis d’accord sur les dispositifs techniques de ce congrès au cours duquel le nouveau secrétaire général du parti sera élu. 1 500 représentants des branches régionales du parti, 60 représentants du parti à l’étranger prendront part à ce congrès indique un communiqué du parti. A ces représentants, s’ajoutent les membres du Conseil national du parti, les représentants d’organisations parallèles du parti, les parlementaires et les chefs de collectivités territoriales du parti.
Au cours de ce conseil national extraordinaire, Abdelilah Benkirane actuel secrétaire général du PJD a fait une intervention remarquée. « Le fait que je sois présent aujourd’hui parmi vous est une chose positive » déclare Benkirane à l’auditoire.Avant d’ajouter: « cette session arrive dans des conditions très difficiles. D’abord pour moi personnellement et puis pour les membres du parti et ses sympathisants ». Loquace comme à son habitude, l’ancien chef du gouvernement, dont les propos ont été relayés par le site du parti, a profité de son allocution pour lancer des piques. « Le PJD fait de la politique pour résoudre les problématiques nationales et non pas pour avoir des postes à responsabilités » tance-t-il.Le leader du PJD est également sur son éviction du poste de chef de gouvernement en disant « quand j’ai fait mon entrée au gouvernement, j’ai énoncé que j’étais prêt à rester ou à partir. C’était notre force ».
Lors du discours d’ouverture du conseil, le président du Conseil national du parti, Saad Eddine El Othmani a expliqué que « ce conseil est important pour le pays et notre parti». Évoquant les dissensions qui tiraillent le parti, le chef du gouvernement a déclaré « nous n’avons pas le choix, nous devons rester soit soudé. C’est ce qui garantira l’unité du parti. Je veille sur cette unité qui fait envier les ennemis du parti ». Optimiste, El Othmani assure qu’il est « possible de résoudre cette difficile équation
Vous devez être enregistré pour commenter. Si vous avez un compte, identifiez-vous
Si vous n'avez pas de compte, cliquez ici pour le créer