Concrètement, le système est restreint aux titres de certaines informations qui ont fait l’objet de vérification par des sites spécialisés comme Snopes et PolitiFact, ou par les équipes de fact-checking de médias généralistes comme le Washington Post.
L’éventuelle ressemblance entre le décret migratoire du président Trump et celui du président Obama, ou les affirmations du directeur de l’Agence de protection de l’environnement (EPA) sur le changement climatique font ainsi, par exemple, apparaître assez haut les résultats de vérification avec les mentions, selon les cas: « faux », « faux pour l’essentiel », « vrai ».
Les sites utilisés pour informer l’internaute des vérifications effectuées sur une information doivent avoir été approuvés par Google, a précisé le groupe dans un message posté vendredi sur un de ses blogs.
Au total, 115 « fact checkers » participent actuellement à cette initiative. « En rendant ces vérifications plus visibles dans les résultats de recherche, nous pensons qu’il sera plus facile pour les gens de les examiner et de les évaluer, pour ensuite se faire leur propre opinion éclairée« , ont écrit vendredi, sur ce blog, Justin Kosslyn, chef de produit au sein de Jigsaw, filiale de Google, et Cong Yu, chercheur pour Google Research.
Depuis l’élection de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis, plusieurs géants d’internet ont pris des mesures pour lutter contre les fausses informations (« fake news ») qui circulent en ligne, notamment sur les réseaux sociaux.
Jeudi, Facebook a annoncé la mise en ligne d’un petit guide accessible depuis les fils d’actualité des utilisateurs pour « repérer une fausse information« .
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