La cote de Fouzi Lekjaâ monte en flèche depuis qu’il a remporté le siège de l’Afrique du Nord au sein du comité exécutif de la CAF face à l’Algérien Mohamed Raouraoua jeudi 16 mars à Addis Abeba. Le président de la Fifa en personne ne tarit pas d’éloges envers le numéro un de la Fédération royale marocaine du football (FRMF). « Fouzi, je le connais et je l’apprécie depuis un certain temps« , a confié Gianni Infantino au micro de la chaîne nationale Arryadia.

« Il a eu le score le plus brillant de toute l’élection. Je pense qu’il a fait du bon travail. C’est un passionné de football de toute façon, on ne le découvre pas aujourd’hui. Je suis sûr qu’il va contribuer au développement du football africain« , a ajouté le président de la Fifa à la même source.

De son côté, le Malgache Ahmad Ahmad, fraîchement élu président de la CAF à la place du Camerounais Issa Hayatou, s’est confié sur sa relation avec le président de la FRMF. « On a bien discuté. Au-delà des relations historiques entre les deux pays, on s’est vus la première fois à Libreville. Le courant est vite passé, et il le sait. Je compte beaucoup sur lui ». 

Lire aussi : Le football, nouvelle arme diplomatique du Maroc en Afrique

Le Maroc a mené depuis plusieurs mois une campagne bien ficelée sur le continent pour attirer les voix des fédérations africaines du football. La campagne d’influence de Fouzi Lekjaâ aura également un impact sur l’organisation de la Coupe du Monde de 2026 que le Maroc « ne pourra organiser sans la présence des Marocains dans les hauts postes des instances internationales », selon Moncef Belkhayat. Un événement dont Mohammed VI ne sous-estime d’ailleurs pas la portée diplomatique, puisqu’il a récemment sollicité l’aide au roi Felipe VI d’Espagne.