Le chef du gouvernement et secrétaire général du PJD a sommé le 11 janvier les membres de son parti d’observer un silence total. Abdelilah Benkirane a ordonné dans un communiqué à « tous les membres du parti de ne donner aucune déclaration, quel que soit le sujet, à aucun médias quel qu’il soit« .
Abdelilah Benkirane n’a pas expliqué dans la note publiée sur le site du PJD les motivations de cette décision radicale. Cette décision intervient dans un contexte où le débat autour de la formation de ses instances de la Chambre des représentants a été relancé depuis l’adoption de l’acte constitutif de l’Union Africaine par le conseil des ministres le 10 janvier. Dans le communiqué de ce conseil, le roi a notamment « insisté sur la nécessité d’accélérer (…) l’approbation de l’acte constitutif de l’Union africaine, y compris son adoption par les deux Chambres du Parlement« .
Plusieurs partis politiques ont appelé à l’élection d’un président de la première chambre et des instances du parlement. Une idée accueillie avec très peu d’enthousiasme par certains leaders du PJD. Abdelali Hamieddine, membre du secrétariat général du parti à la lanterne, a par exemple mis en garde contre une intégration du PAM dans la formation d’une majorité parlementaire.
Rappelons que dans l’état actuel de vacance de ses instances, le parlement ne siège pas. Une situation qui bloque de facto l’adoption de la loi entérinant le retour du Maroc à l’Union africaine.
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