Comptant parmi les meneurs de la fronde contre le premier secrétaire de l’UFSP Driss Lachgar, l’ancien dirigeant socialiste rejoint les rangs du PPS de Nabil Benabdellah. Il se présentera sous les couleurs du parti du livre à El Kelaâ des Sraghna lors du prochain scrutin législatif.
L’annonce de ce ralliement a été faite dimanche 17 juillet, à El Kelaâ des Sraghna, lors d’un meeting politique animé par Nabil Benabdellah, le secrétaire général du PPS. Ancien dirigeant de l’USFP, Abdelali Doumou était, avec Ahmed Zaidi, Tariq Kabbaj et Ahmed Réda Chami, un des leaders de la fronde contre Driss Lachgar, ayant donné naissance par la suite au parti Alternative Démocratique. Un parti créé officiellement le 8 mai 2016 par Ali Yazghi, mais sans Doumou et les autres cadors de l’USFP.
« Après avoir été chassé de l’USFP avec feu Ahmed Zaidi et d’autres dirigeants du parti, suite à notre désaccord avec l’orientation du premier secrétaire et ses alliances contre-nature, j’ai décidé de rejoindre le PPS pour participer à mon niveau à la réunification de la gauche et à la rationalisation du champ politique », explique Doumou dans un communiqué reçu par TelQuel.
Le choix du PPS n’est pas fortuit selon l’ancien leader Usfpésite : « Le PPS est un parti nationaliste, progressiste, qui a beaucoup aidé dans les avancées démocratiques réalisées par le pays. Il occupe actuellement une position importante dans l’alliance historique avec le PJD. Une alliance appelée à jouer un rôle crucial dans les réformes de fond dont notre pays a besoin », explique le futur tête de liste du PPS à El Kelaâ des Sraghna.
Abdelali Doumou explique également ce choix par des raisons personnelles : « J’ai toujours eu de bonnes relations avec les cadres du PPS. Sans parler de ma formation académique que j’ai acquise grâce à une de ses figures historiques, feu Aziz Belal », rajoute-t-il.
Ce ralliement d’une ancienne figure de l’USFP sonne comme une nouvelle victoire pour le PPS et son chef, Nabil Benabdellah, qui semble plus que jamais conforté dans son choix stratégique de tout miser sur le PJD de Abdelilah Benkirane, constituant désormais un front uni contre le « tahakoum ».
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