Un rapprochement imprévu. A l’issue d’une réunion tenue le 23 février, les bureaux politiques de l’USFP et du PAM ont annoncé une « coordination » de leur action afin d’affirmer leur « attachement au choix démocratique et moderniste du Maroc annoncé par le discours royal du 9 mars 2011 ». Le parti de la rose et celui du tracteur se donnent pour mission de « protéger ces choix » en s’attaquant « aux courants fondamentalistes […] apparents ou dissimulés » ayant un « discours rétrograde ».
Des courants qui, selon les deux formations, ont « une vision dominatrice et totalitaire contradictoire aux traditions culturelles des Marocains, basées sur la religion islamique tolérante, la coexistence entre les religions et les cultures, la pluralité de pensée et le droit à la différence (…) et la défense des libertés ». Ce discours prôné par les deux partis rappelle celui prononcé par Salaheddine Mezouar, le 13 février, dans lequel le président du RNI s’était attaqué à la politique du PJD.
Ce rapprochement entre les deux partis est étonnant lorsque l’on se rappelle que Driss Lachgar, le premier secrétaire du parti de la rose, avait fait part de sa volonté « d’offrir de nouvelles options (dans le champ politique, ndlr) autres que celles disponibles aujourd’hui à travers la bipolarité actuelle ».
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