Le syndic de la Samir entame une nouvelle mission. Mohammed El Krimi travaille sur l’élaboration d’un cahier des charges destiné aux potentiels repreneurs de la raffinerie. «C’est un processus assez laborieux. Il reste encore beaucoup de travail à faire», nous confie-t-il, en précisant que «le cahier des charges sera destiné à qui de droit». Plus clairement, aux sociétés aussi bien marocaines qu’étrangères qui manifesteront leur intérêt pour racheter le groupe en difficulté.
El Krimi nous assure que ses efforts pour faire redémarrer la machine Samir visent à vendre la raffinerie au meilleur prix. La société est en situation difficile, certes, mais elle ne devrait pas être bradée. Des rumeurs fusent quant à l’intérêt de certains groupes étrangers concernant Samir, mais le syndic préfère «ne rien dire à ce sujet-là». Mais arrivera-t-il à terminer ces chantiers avant le 21 juin, date à laquelle les trois mois réglementaires prendront fin ? «Ma mission prendra le temps qu’elle prendra», répond El Krimi. Le tribunal pourrait éventuellement décider de proroger la continuation de la mission du syndic.
En tout cas, le tribunal de commerce de Casablanca se prononcera sur le redressement ou la liquidation judiciaire de Samir le 1er juin prochain. Le front syndical de la raffinerie a adressé le 23 mai une lettre au chef du gouvernement, Abdelilah Benkirane pour lui demander d’intervenir pour la reprise de l’activité de la raffinerie dans les plus brefs délais.
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