La Délégation générale de l’administration pénitentiaire et de réinsertion (DGAPR) s’attaque à la radicalisation carcérale. En témoigne le lancement d’une formation de trois jours destinée au personnel des prisons de Toulal (Meknès) et d’Aït Melloul (dans la région d’Agadir), encadrée par la Rabita Mohammedia des oulémas. Cette formation, qui a été présentée le 23 mai à Tifelt, portera notamment «sur les méthodes permettant de déterminer la vulnérabilité (à toute tentative de radicalisation, ndlr) liée aux comportements» a indiqué le directeur général de la DGAPR, Mohamed Salah Tamek.
Cette formation, qui sera entièrement financée par le gouvernement japonais, entre dans le cadre du programme «Appui à la réforme du système pénitentiaire pour une meilleure réinsertion sociale» mis en place le 11 mars. Selon l’organisation des Nations unies pour le développement (PNUD), qui est également engagée dans cette initiative, ce programme a pour but de «renforcer l’humanisation des conditions de détention, préparer les détenu(e)s à une meilleure réinsertion sociale et moderniser l’administration pénitentiaire tout en intégrant les principes de droits humains, la dimension genre et la composante de durabilité environnementale». Un montant de cinq millions de dollars sera consacré à ce programme.
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