Le Tribunal arbitral du sport (TAS) a mis un coup d’arrêt brutal le 9 mai à la carrière du patron de l’UEFA dont la suspension de toute activité liée au football a été maintenue et seulement réduite de six à quatre ans.
Conséquence immédiate de la décision prise par la plus haute juridiction sportive basée à Lausanne (Suisse), l’ancien meneur de jeu de l’équipe de France a annoncé dans un communiqué qu’il démissionnait de la présidence de l’UEFA « pour poursuivre (son) combat devant les tribunaux suisses », tout en dénonçant « une profonde injustice ».
Le passage au TAS constituait le dernier recours sportif pour Platini, qui espérait retrouver son costume de patron de l’instance européenne et donner le coup d’envoi de l’Euro-2016, qui débute le 10 juin en France. Mais son échec est cuisant, lui qui avait déjà dû renoncer à la présidence de la Fifa, laissant la voie libre à son N.2 Gianni Infantino, devenu le nouveau chef de la Fédération internationale.
Platini n’a d’ailleurs pas manqué de relever que la durée de sa suspension « l’empêchera de facto et, comme par hasard, de (se) présenter à la prochaine élection du président de la Fifa » en 2019.
Vous devez être enregistré pour commenter. Si vous avez un compte, identifiez-vous
Si vous n'avez pas de compte, cliquez ici pour le créer