Chaque année, l’ONG britannique Transparency International publie son indice de perception de la corruption dans le secteur public. En 2015, le Maroc est moins bien noté et perd des places. Le royaume obtient une note de 36, alors qu’elle était de 39 en 2014 et 37 en 2013 (plus elle est basse plus le pays semble corrompu, plus elle se rapproche de 100 plus il paraît propre). Parce que les autres États s’améliorent, le Maroc perd ainsi huit places au classement mondial. Il est ainsi 88e sur 168 contre 80e en 2014. L’année passée, les pays qui ont progressé sont plus nombreux que ceux ayant régressé.
Le royaume se situe à la même place que l’Algérie (qui a gagné douze places en un an), mais la Tunisie ressort de ce rapport moins corrompue que ses voisins (76e du classement). En tête de peloton : le Danemark, la Finlande et la Suède. Et en queue : la Corée du Nord et la Somalie. En haut de classement, les Etats ont tous un niveau élevé de liberté de la presse, un bon accès aux informations budgétaires et un système judiciaire indépendant.
Ce rapport illustre la perception de la corruption dans le secteur public. Il se fonde sur un indice composé de plusieurs sondages et d’études (de la Banque mondiale, de la Banque africaine de développement, du Forum économique mondial…). Transparency International le reconnaît, « Il n’existe pas de manière valable d’évaluer les niveaux absolus de la corruption dans les pays en se fondant sur des données factuelles rigoureuses », puisqu’il s’agit d’activités illégales délibérément dissimulées et uniquement révélées en cas de scandales et d’enquêtes.
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