Que s’est-il passé la semaine du 4 janvier au Colegio Nuestra Senora de Los Angeles, tenue par des sœurs franciscaines ? Dans son édition du 13 janvier, le quotidien Al Akhbar relate une sombre affaire d’agressions sexuelles dont auraient été victime quatre enfants de la section préscolaire de l’établissement qui dispense un enseignement en langue arabe. Les parents auraient interrogé leurs enfants après avoir constaté des rougeurs au niveau de leurs parties intimes. Les enfants, âgés de quatre ans, auraient alors désigné un employé de l’école comme étant le responsable. L’homme a été placé en garde à vue suite aux plaintes des familles.
« Depuis, les familles sont revenues sur leur décision de porter plainte », nous informe Zakia Baghdadi, responsable de la section de l’Association marocaine des droits humains (AMDH) à Larache. Il reste en effet plusieurs zones d’ombre à éclaircir.
Zone d’ombres
En premier lieu, l’emploi du temps de l’employé soupçonné, toujours détenu au commissariat de Larache. « Il n’est présent que de 9 heures à 11 heures dans l’établissement, alors que les enfants sont en classe », détaille Madame Baghdadi. « Les enfants sont toujours en présence de plusieurs adultes », renchérit Fedoua, directrice adjointe de l’école.
Par ailleurs, les enfants ont été auscultés par un médecin après la constatation des parents. « Il n’a pas pu établir avec certitude que ces rougeurs provenaient d’attouchements sexuels. Certains portent encore des couches, qui pourraient avoir provoqué ces rougeurs », raconte la responsable de l’école.
Le collège reste ouvert pendant que la police poursuit son enquête.
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