« Le premier Marocain dans l’espace », l’ovni d’Ayoub Qanir

Ayoub Qanir rêve d’envoyer un Marocain dans l’espace. Dans un premier temps, ce sera dans un roman graphique, puis dans un film, inch’Allah.

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De g. à d. : Duran Fulton Brown, Assaad Bouab, Ayoub Qanir, Hafid Stitou, David Bailie et Holt Mac Callany

Inch’Allah. L’expression revient souvent dans la bouche du réalisateur américano-marocain Ayoub Qanir lorsqu’il parle de son prochain projet cinématographique, Le premier Marocain dans l’espace. C’est qu’il reste encore beaucoup à faire, avant de voir un Marocain dans l’espace, ne serait-ce qu’à l’écran. Ce qui est sur, si la volonté divine ne s’y oppose pas, c’est qu’un roman graphique sortira le 21 août prochain, le jour de la fête de la jeunesse. « Un roman graphique, c’est un peu comme une bande dessinée, mais avec moins de contraintes, notamment au niveau du nombre de pages », explique son auteur, Ayoub Qanir.

L’idée derrière ce roman graphique est de mobiliser une communauté de fans pour attirer les financements et produire un film ambitieux tant sur le fond que sur la forme. Le premier Marocain dans l’espace raconte l’histoire d’un jeune casablancais, Ali, incarné par Assaad Bouab, qui parvient à inverser le processus de la photosynthèse et ainsi permettre la télétransportation. Une découverte qui intéresse la Nasa… La réalisation du film fera appelle aux dernières technologies de l’industrie du cinéma et réunit d’ores et déjà un casting complet : Assaad Bouab, donc, mais également David Bailie (Pirates des Caraïbes), Holt Mc Callany, le plus marocain des acteurs américains, Duran Fulton Brown, Mohamed Khouyi, Hafid Stitou…

Avec ce film, Ayoub Qanir rêve d’un retour à l’âge d’or scientifique de l’islam, comme en témoigne la mosquée Hassan II sur l’affiche du film et le personnage très croyant du père du héros, incarné par Mohamed Khouyi. « Je rêve aussi que dans 20 ou 30 ans, il y ait un astronaute marocain à la Nasa, qui aurait eu envie de faire ce métier après avoir vu mon film », imagine-t-il. Peut-être n’est-il encore pas né, car lorsqu’on lui pose la question de la date de sortie du film, Ayoub Qanir rappelle que la production de 300 a pris 15 ans.

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