Mehdi Benatia est peut-être le footballeur marocain le plus connu, en activité. Sa présence dans l’un des plus grands clubs européens joue en sa faveur.  Lors d’un entretien pour le journal Müncher Merkur, le joueur revient longuement sur son pays, le Maroc. Conscient qu’il est l’un des rares internationaux marocains à pouvoir évoluer dans les plus grands clubs européens, Benatia aime se rappeler de la folie et de l’ambiance qui plane au royaume lors des grandes compétitions. « Les habitants du Maroc sont fous de football, l’ambiance dans les petites rues à Evry était folle, mais rien comparé à celle au Maroc. » Se souvenant des « gens qui jouaient avec des journaux froissés sur des routes en gravier », le joueur des Lions de l’Atlas est toujours nostalgique au moment de parler de son pays. « J’aime toujours me promener au Maroc, et les fans sont toujours les bienvenus, je ne les remercierai jamais assez. » Il revient dans l’entretien sur sa « jeunesse turbulente et sur la nécessité de jouer au football pour éviter de se disperser ailleurs« .

Il y a quelques jours, Mehdi Benatia s’est fait légèrement recadrer par sa direction, après avoir mimé un homme qui tire à la mitraillette, en guise de célébration de but.  Dans cette même interview accordée au journal allemand Münchner Merkur et relayée par le site français Sofoot.com, le défenseur se défend de tout acte politique ou militaire à travers ce geste. « J’avais l’habitude de le faire à Rome après mes buts, en guise de motivation, mais je ne voulais surtout pas que ce geste puisse blesser ou choquer qui que ce soit. » confie-t-il.

L’ancien Gialorosso revient également sur son intégration au sein du Bayern Munich dans lequel il dit  » se sentir bien ». Benatia,  qui a été sacré champion d’Allemagne en 2015, compte désormais ajouter à son palmarès, une ligue des champions; compétition qui échappe au club bavarois depuis trois  ans. Il faudra en premier lieu qu’il récupère d’une vilaine blessure. Le 22 aout, le  joueur s’est blessé à la cuisse droite et sera indisponible quatre semaines.