C’est un Sting barbu et de bonne humeur qui a tenu une conférence de presse ce 4 juin à la Villa des arts, quelques heures avant son concert à l’OLM Souissi au Festival Mawazine. Ponctuel et blagueur avec les journalistes, le chanteur britannique est revenu sur sa collaboration avec Cheb Mami et a évoqué ses souvenirs de son premier concert à Rabat en 2010 au Festival Mawazine.
« Je garde un très bon souvenir de mon show en 2010 à Mawazine. Je me souviens de la famille royale en train de danser lors de mon concert. La famille royale dans mon pays ne vient jamais à mes concerts ! », a-t-il raconté. Le chanteur, qui s’était produit en compagnie de 80 musiciens de l’Orchestre philharmonique du Maroc il y a cinq ans a promis de « chanter ses plus grands hits, parce que le public aime des chansons qu’il peut chanter en chœur ».
Sting est aussi fier de sa barbe qui le change radicalement. « Vous aimez ma barbe ? », a-t-il demandé aux journalistes présents. « J’aime beaucoup quand je me balade à New York et que les gens me regardent et me reconnaissent vaguement mais restent peu sûrs que c’est moi », a expliqué l’artiste aux cent millions de disques vendus dans le monde. Le chanteur de Desert Rose a aussi évoqué sa collaboration avec le chanteur de raï algérien Cheb Mami. « J’enregistrais en 1999 à Paris et je me suis dit que ce serait excitant d’avoir différents sons et sensibilités. J’ai rencontré Cheb Mami et je lui ai dit que j’avais une chanson et que je voulais qu’il chante dessus. Je lui ai fait écouter le titre, deux semaines plus tard, il avait écrit son texte dessus. On parlait exactement de la même chose même s’il ne parle pas bien anglais et que mon arabe est inexistant », se remémore-t-il. Sting, qui reste « attentif lorsqu’il voyage et écoute les musiques locales » considère que « la musique est un langage commun que nous partageons ».
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