La polémique est déclenchée. Instagram, connu pour censurer les photos de parties intimes – tétons compris – a fait fort : le réseau social a décidé de supprimer une photo montrant une tâche de menstruation.
Rupi Kaur, artiste canadienne, a posté il y a quelques jours une photo d’elle sur Instagram. La jeune femme y est couchée sur son lit, de dos, avec une tâche rouge sur son jogging au niveau de l’entrejambe. Une tâche que l’on retrouve aussi sur les draps. Une scène naturelle, en somme, qui a choqué la plateforme puisqu’elle l’a retirée à deux reprises, en justifiant qu’elle enfreignait son règlement.
Cette censure sert directement le propos de Rupi Kaur, puisque cette photo fait justement partie d’un projet artistique nommé Period qui vise à souligner le rapport de la société aux règles. Après la censure, l’artiste a donc publié ce texte sur son blog : « Merci Instagram de me donner la réponse exacte que j’attendais de ce travail critique. Vous avez supprimé la photo d’une femme qui a ses règles, mais dont le corps est entièrement couvert, en disant qu’elle allait à l’encontre de votre règlement communautaire, ce qui est inadmissible ».
Et d’ajouter : « Pour toutes ces raisons, je vais la remettre en ligne. Je ne vais pas m’excuser pour des gens qui continuent de nourrir l’égo d’une société misogyne, qui accepte des corps en sous-vêtements mais pas une petite fuite de sang, alors que vos pages sont couvertes de photos de femmes dont les corps sont considérés comme des objets […]. Merci ». Ou encore : « Je saigne chaque mois pour permettre à l’humanité d’exister ».
Face à la polémique, Instagram a remis en ligne la photo, prétextant une « erreur ». En juin dernier, la plateforme avait désactivé le compte d’une blogueuse pour une photo montrant sa petite fille le ventre à l’air.
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Cette photos trés vulgaire ……….@ plus