Cinq membres présumés d’un « réseau criminel » qui « agressaient des citoyens » sous prétexte de faire « respecter » la loi islamique ont été arrêtés à Tanger, a annoncé mardi le ministère de l’Intérieur.
Ces cinq personnes, dont l’identité n’a pas été précisée, sont des « extrémistes » soupçonnés d’avoir commis « des agressions à l’aide de bâtons et d’armes blanches dans plusieurs quartiers », selon le ministère. Ils entendaient faire la « promotion de la vertu et la prévention du vice », d’après la même source. L’arrestation a été réalisée par la Brigade nationale de police judiciaire (BNPJ) sur la base d’informations fournies par la Direction générale de la surveillance du territoire national (DGST).
En septembre, les forces de l’ordre avait déjà démantelé un réseau similaire à Tanger. Il s’agissait d’une « police religieuse autoproclamée », soupçonnée notamment d’avoir agressé un passant qui consommait de l’alcool. « Proches du courant salafiste », ses membres avaient été interpellés à Bni Makada, un quartier déshérité de la ville, où ils perpétraient des agressions contre des citoyens « à l’aide d’armes blanches, de bâtons et de cagoules ».
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Avec AFP et MAP
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