Le chef du gouvernement en veut aux médias. Abdelilah Benkirane se dit déçu concernant le traitement de l’information par la presse et « la diffamation dont fait preuve certains organes médiatiques qui sont à la merci de puissances occultes ». Pour étayer son propos, le chef du gouvernement a pris comme exemple une information qui, selon lui, a été relayée de manière mensongère. « Un journal et un site ont affirmé que j’avais contacté le président du parlement pour retarder la loi des finances, ce qui est complètement faux », a-t-il assuré.
La deuxième chose qui ne plaît pas à Benkirane est relative à « la critique partiale qui est fondée sur des données inexactes et de fausses interprétations ». Pour le chef du gouvernement, « la critique est constructive quand elle est basée sur l’objectivité et sur le respect ». Il constate aussi que certains organes ne « respectent pas les valeurs sacrées de la nation ».
Lors de cet entretien, le chef de l’exécutif a également soulevé la question de la presse partisane qui, selon lui, connait un échec, faute de financements ainsi que d’autres problèmes encore non définis.
Les journaux des partis ne sont que des circulaires adressés à leurs membres … devant le manque de moyens pour communiquer avec leurs partisans … qui parfois sont seuls a en décrypté le message …
L’information est une vérité … mais quand le président du gouvernement produit l’incompréhensible et flirte avec la galéjade … le journaliste professionnel véhicule la contre-vérité… et non le mensonge … car le piège de la diffamation le guette … et le traquenard de l’atteinte à la raison d’état … sanctionnera … son trop dire …
Combien y a-t-il de journaliste professionnel qui calcule le risque de ce qu’ils produisent …???
………………..Et, oui le métier des cinq questions est toujours en péril….. !!!!!!
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