Hugo Chavez, le président du Venezuela, s’est éteint mardi 5 mars à Caracas. Il souffrait d’un cancer depuis près de deux ans. Le vice-président vénézuélien, Nicolas Maduro a déclaré à la télévision publique : « nous avons reçu l’information la plus dure et la plus tragique que nous pouvions annoncer à notre peuple. A 16h25 [20h55 à Rabat], aujourd’hui 5 mars, est mort notre commandant président Hugo Chavez Frias ».

Les réactions des dirigeants d’Amérique Latine ne se sont pas faites attendre. En Bolivie, le président Evo Morales a prononcé une allocution en publique. Très ému, il a appelé le peuple vénézuélien à rester « uni » et a présenté ses condoléances à la famille et aux proches de Chavez ainsi qu’à tout le peuple vénézuélien. La présidente du Brésil Dilma Rousseff a déploré la mort d’Hugo Chavez, évoquant « la perte irréparable d’un grand Sud-Américain », d’un « ami du Brésil ». Le gouvernement du président socialiste Rafael Correa a fait part, quant à lui, de son « profond chagrin »  et a affirmé que Chavez avait été le « chef de file d’un mouvement historique ». Cristina Kirchner, la présidente de l’Argentine, a pris un hélicoptère pour se rendre au Venezuela. Le gouvernement argentin a décrété trois jours de deuil national ainsi que la suspension de toutes les activités politiques du pays. Cuba a également décrété trois jours de deuil.

Au Venezuela, les autorités ont décrété un deuil de sept jours. Des funérailles nationales sont prévues pour vendredi. A l’annonce de la mort de Chavez, des milliers de vénézuéliens se sont rassemblés dans les rues de Caracas pour pleurer la disparition de leur leader. L’armée et les forces de polices se sont déployées dans le pays pour « protéger le peuple » et « garantir la paix », selon les propos de Nicolas Maduro.