Sorti de prison en avril 2011, le patron d’Al Badil Al Hadari se préoccupe désormais du sort de sa formation islamiste, interdite d’activités depuis 2008.
Il paraît que vous multipliez les initiatives pour débloquer la situation de votre parti ?
En effet, samedi 22 septembre, j’ai appelé le Chef du gouvernement pour l’interpeller. Puis j’ai contacté, deux jours plus tard, Mohamed Sebbar du CNDH, qui connaît bien notre problème. Le but c’est qu’ils interpellent le ministre de l’Intérieur, étant donné que notre dossier concerne son département. C’est ce ministère qui nous a empêchés de travailler, sans aucun fondement légal. Pour le moment, je n’ai pas été contacté par l’Intérieur, j’attends toujours.
Même avec l’arrivée au gouvernement du PJD, les choses ne s’arrangent-elles pas pour vous ?
Le climat politique s’est assaini et nous voulons en profiter. Nous espérons aussi que le PJD puisse accélérer les choses. Mais, malgré tout, nous avons vu récemment, avec l’interdiction d’un évènement politique du PJD à Tanger, que l’Intérieur avait encore le dessus. Beaucoup de décisions dépendent encore des sécuritaires.
Votre organisation se situe où par rapport au nouveau gouvernement ?
Nous sommes dans le soutien critique. Nous encourageons certaines de leurs initiatives mais notre programme reste plus ancré à gauche, nous accordons plus d’importance au social.
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