Comme prévu, le rapport préliminaire publié par le centre Robert Kennedy pour la justice et les droits de l’homme dresse une bien sombre image de la situation des droits humains au Sahara. Torture, police secrète, répression… tout y passe. “Durant notre visite à Laâyoune, la délégation a observé au minimum deux véhicules de police ou de l’armée dans presque chaque coin de rue. La plupart des Sahraouis que nous avons interrogés déclarent vivre dans un climat de terreur”, peut-on notamment lire. Le rapport, qui court sur 11 pages, n’en consacre cependant que deux aux atteintes aux droits de l’homme constatées dans les camps de Tindouf. Réagissant aux accusations du centre Robert Kennedy, le gouvernement marocain, par la voix de son porte-parole Mustapha El Khalfi, déplore “la vitesse avec laquelle le rapport préliminaire a été publié”, ajoutant que le gouvernement marocain a pris note du “caractère partial et pas neutre de cette organisation dans son traitement du conflit”.
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