Nabil Ayouch: «Ces prostituées sont aussi des Marocaines»

Au lendemain de l’interdiction de la diffusion de son dernier film, Much loved, au Maroc, Nabil Ayouch réagit à cette décision dans une interview accordée à TelQuel.ma.

Par et

C’est un Nabil Ayouch à l’air abattu et « choqué » qui a répondu aux questions de la rédaction de Telquel.ma. Le ministère de la Communication vient d’interdire la diffusion au Maroc de Much loved, la dernière réalisation du cinéaste présentée à la Quinzaine des réalisateurs pendant le Festival de Cannes.

Pour l’heure, Nabil Ayouch n’a reçu aucune notification écrite du ministère l’informant de cette censure. Une situation inédite, car la production n’avait pas encore fait la demande de visa d’exploitation auprès du Centre cinématographique marocain.

Le réalisateur franco-marocain regrette que son film soit jugé sur des extraits de quelques minutes et rappelle qu’il a été produit sur des fonds propres, sans aucune subvention de l’État.

Lire aussi : Mustapha El Khalfi: «Le ministère de la Communication doit défendre l’image du Maroc»

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  • Au lieu d’interdire un film qui relate la réalité de la prostitution au Maroc n’en déplaise à certains,
    Il faudrait commencer à éradiquer ce fléau qui sévit au Maroc et qui ternit l’image de ce très beau pays qui est le Maroc.
    La prostitution au Maroc a détruit des enfants, des femmes, et des hommes.
    Le gouvernement marocain devrait voter une loi réprimant tous ces étrangers qui viennent au Maroc salir l’honneur et la réputation de nos concitoyens.